ASSOCIATION MEMOIRE des FOOTBALLEURS SENSIBILISATION DES FOOTBALLEURS aux MALADIES CARDIOVASCULAIRES

PRESENTATION de L’ASSOCIATION MEMOIRE des FOOTBALLEURS 0

PRESENTATION de L’ASSOCIATION MEMOIRE des FOOTBALLEURS

 

 

 

PORTRAIT DE L’ASSOCIATION MEMOIRE DES FOOTBALLEURS

 

En 2014, nous avons formé un groupe d’amis qui a accepté de mettre en commun leur énergie pour créer l’Association « Mémoire des Footballeurs ». Notre ultime conviction est de promouvoir la santé des footballeurs, en les sensibilisant aux maladies cardiovasculaires qui est l’une des causes de la mort subite de nombreux footballeurs amateurs et professionnels.
L’intensification et le développement de nos démarches auprès des partenaires attestent de la détermination de tous les membres qui veulent voir leur projet aller toujours de l’avant.
A travers ce rapport vous trouverez le portrait et les activités de l’Association « Mémoires des Footballeurs ». Il présente le témoignage d’un dynamisme des faits saillants depuis le 14 Septembre 2014 à ce jour. Ainsi que la collaboration et le partenariat avec d’autres organismes et institutions.
Il importe de garder à l’esprit qu’ensemble nous pouvons agir pour sauver des vies et contribuer au mieux-être des footballeurs.
Tout compte fait, une grande partie de nos réussites réside dans la prise de conscience des footballeurs, encadreurs, dirigeants, parents et les autres partenaires.

Identification de l’association

Nom : ASSOCIATION MEMOIRE des FOOTBALLEURS

Objet : Sensibiliser les footballeurs aux maladies cardiovasculaires,
donner un socle de connaissances pour leurs nutritions
et accompagner ceux qui sont victimes des maladies cardiovasculaires.

Adresse de son siège social : 2 A, rue Michel de Montaigne APPT 23, Ronchin 59790
Téléphone : 06.22.90.34.57 Courriel : memo.footballeurs@gmail.com
Web : https://memofoot.fr

Numéro SIRET : n° 823 599 279 00010
Numéro annonce au journal officiel : Samedi 27/09/2014 N°1081 page 4619
Code postal : 59000 Lille

Identification du responsable de l’association

Nom : LOBE LOBE Prénom : CONRAD
Fonction : Président
Téléphone : 06.22.90.34.57
Courriel : memo.footballeurs@gmail.com

THEMATIQUE

Thématique : Maladies Cardiovasculaires

TERRITOIRE : National et International

OBJECTIFS GENERAUX : Prévention, sensibilisation, Information, promotion de la santé et du sport.

OBJECTIFS SPECIFIQUE : Sensibilisation auprès des publics concernés.

Coordonnées du référent technique des projets :

Civilité : Monsieur
Nom : TATKEU
Prénom : Charles
Courriel : memo.footballeurs@gmail.com
Adresse: 2 A, rue Michel de Montaigne APPT 23, Ronchin 59790 
Ville: Ronchin

MISSIONS

L’Association « Mémoires des Footballeurs » s’est donnée comme mission de prévenir les footballeurs sur les risques des maladies cardiovasculaires et de leur donner aussi un socle de connaissances sur leur nutrition. Elle lutte contre la mort subite dont ont été victimes de nombreux footballeurs.
AU DELA DE LA MISSION (une vision pour l’avenir des footballeurs)
L’avenir du footballeur est généralement déterminé par sa santé et sa stabilité physique. Cet état d’esprit donne au footballeur l’épanouissement de son bien-être psychologique qui font partie des éléments indispensables à son équilibre et au facteur contribuant à sa réussite sportive et médicale.
L’Association « Mémoire des Footballeurs » fonde ses actions sur un dynamisme dont l’objectif est de contribuer à la santé du footballeur afin d’atteindre des sommets inégalés.
Une des stratégies de l’association repose sur la sensibilisation des éducateurs et des parents afin de mieux aider les jeunes footballeurs. Cette méthode permet de renforcer l’action préventive sur les footballeurs.

LES OBJECTIFS

– Faire des sensibilisations et des préventions auprès des footballeurs
– Etre à l’écoute des footballeurs victimes des maladies cardiovasculaires
– Accompagner les footballeurs malades dans la recherche des solutions adaptées à leurs besoins
– Créer une dynamique avec les clubs de foot et les partenaires

Les maladies cardiovasculaires sont de plus en plus la cause de mortalité de nombreux footballeurs dans le monde :

Afin de sensibiliser et d’informer à ces affections, dont la gravité reste souvent méconnue, l’Association « Mémoire des Footballeurs » oeuvre pour alerter et prévenir les footballeurs sur les risques encourus et intervient auprès des Clubs de foot (footballeurs amateurs) à travers des outils pédagogiques expliqués et délivrés (forums, conférences) par des médecins et professionnels du sport. Le plus important étant de créer une prise de conscience par chaque footballeur, que l’on appellera :
« La prise de conscience qui sauve »

STRUCTURES

L’Association « Mémoires des Footballeurs » est régie par la loi du 1er Juillet 1901 ayant ses statuts et son règlement intérieure. Sa déclaration ( N° W59502441 ) a été faite à Lille le 17 Septembre 2014 par la préfecture du Nord. L’association a aussi un identifiant SIRET : ( N° 823 599 279 00010 ). Le siège de l’Association Mémoire des Footballeurs se situe au 2A, rue Michel de MONTAIGNE 59790 Ronchin, France.
Le bureau de l’association est une émanation du conseil d’administration. Il l’exécute les décisions prises lors de l’assemblée générale.
Le bureau de l’Association Mémoire des Footballeurs est composé de trois personnes (président, secrétaire et trésorier) :
Le président est le représentant de l’association. Il dirige, contrôle les activités et est aussi responsable juridiquement des actions que l’association met en œuvre.
La secrétaire assure le bon fonctionnement administratif de l’association. Elle rédige les convocations et comptes-rendus, organise les réunions, tient à jour les registres, les archives et s’occupe de la correspondance.
Le trésorier a la responsabilité de la gestion et des finances de l’association (cotisations, factures, collecte de dons, établissement des budget et préparation des dossiers de subventions.

Quant au conseil d’administration, il assure le bon fonctionnement de l’association et applique les décisions prises au cours de l’assemblée générale.

Les administrateurs sont des personnes physiques ou morales, élus par l’assemblée générale .

La durée de leurs mandats est fixée entre un et six ans. Un administrateur a le droit de démissionner à tout moment. Il peut également être révoqué par décision de l’assemblée générale en cas de faute de gestion ou de carence dans l’exercice de ses fonctions.

Les réunions notre conseil d’administration sont généralement plus fréquentes que celle des assemblées générales. Elles ont lieu au moins deux fois par an, sur convocation du président.

ADHESION

L’adhésion à l’Association Mémoire des footballeurs est un acte libre et volontaire qui comporte néanmoins une obligation : celle de respecter les statuts et le règlement intérieur, sous peine d’exclusion.

Toute personne physique ou morale, majeure ou mineure (sauf interdiction parentale), peut être membre de notre association. Les règles d’admission et d’exclusion sont généralement prévues dans les statuts.

Il y a plusieurs catégories de membres :
Les membres fondateurs (qui ont participé à la constitution de la structure associative.)
Les membres actifs (ce sont les adhérents qui payent une cotisation et bénéficient des activités proposées par l’association.)
Les membres bienfaiteurs (les personnes qui soutiennent financièrement l’association au-delà des cotisations.)
Les membres d’honneur ( les personnes qui reçoivent une distinction honorifique attribuée par l’association.
les membres de droit qui sont les personnes admises par la simple volonté des fondateurs (par exemple, des représentants des collectivités ou établissements publics, ou d’une autre association.)
BENEVOLES

L’Association « Mémoires des Footballeurs » ne pourrait organiser ses activités et offrir ses services sans la précieuse contribution de ses bénévoles. Nous accompagnons nos bénévoles, et nous les formons pour mener à bien les missions qui les sont confiées.

FINANCEMENT

L’Association « Mémoire des Footballeurs » est autofinancée. Bien que les missions de notre Association soient appréciées de tous, nous manquons de moyens pour mener à bien nos objectifs que nous nous sommes fixés. A ce titre, nous sollicitons votre bienveillance afin de nous apporter une aide financière pour nous permettre de réaliser nos objectifs.

NOS SENSIBILISATIONS

LA VISITE MEDICALE 0

LA VISITE MEDICALE

La visite médicale est indispensable avant la pratique de toute activité sportive, et plus particulièrement le domaine du football. En plus de l’examen clinique, trois autres examens sont indispensables:

-L’électrocardiogramme

-L’échographie cardiaque

-L’épreuve d’effort.

Afin d’éviter les complications des maladies cardiovasculaires à long terme, la plus efficace solution en terme de prévention est le dépistage précoce.

Rédigé par : Comité éditorial Giphar
Relu et approuvé par : Comité éditorial Giphar
Mis à jour le : 01/04/2015

A quoi sert le dépistage ?
Un seul facteur expose au risque et peut suffire à provoquer une maladie cardiovasculaire. Mais la conjonction de plusieurs facteurs chez une même personne multiplie ce risque.
Il est donc essentiel de lutter contre le maximum de facteurs de risque pour prévenir les maladies cardio-vasculaires.
Ainsi, connaître les facteurs de risque auxquels vous êtes personnellement exposé contribue à une meilleure prévention des maladies cardiovasculaires. En effet, il est souvent possible d’agir sur la plupart de ces facteurs de risque et de les contrôler, notamment en respectant des règles d’alimentation et d’hygiène de vie simples.
Grâce à quelques tests simples, disponibles à l’officine, votre pharmacien conseil peut vous aider à identifier vos facteurs de risque et définir avec vous les mesures à prendre pour réduire ce risque.
Les dépistages possibles
Vous pouvez en particulier bénéficier d’un test de dépistage en matière de :
• Cholestérol
• Glycémie / Diabète
• Hypertension
• Obésité abdominale / Surpoids

Taux de cholestérol : objectif du test
L’objectif de ce test est d’identifier le taux de cholestérol total de votre sang, à jeun ou non. Le cholestérol est un constituant indispensable de nos cellules et du métabolisme de nos hormones stéroïdiennes. Il fait partie des lipides (graisses) contenus dans le sang. Son excès dans le sang doit amener à rechercher, sur prescription médicale, une anomalie du profil lipidique. Ce dosage plus fin, réalisé en laboratoire d’analyse biologique, permet de distinguer le mauvais cholestérol ou LDL-Cholestérol, du bon cholestérol ouHDL-Cholestérol. Le dépistage est indispensable car l’excès de cholestérol n’entraîne aucun symptôme.

Cholestérol : repères & chiffres clés
7 millions de personnes ignorent qu’elles ont trop de cholestérol. Aujourd’hui le taux de cholestérol total (LDL-C + HDL-C) admis est de2 g/l ou moins, soit 5,18 mmol/litre.
En laboratoire d’analyse, si vous n’avez aucun autre facteur de risquecardiovasculaire, votre bilan lipidique sera considéré comme normal si :
• le LDL-Cholestérol *est inférieur à 1,60 g/l*
• le HDL-Cholestérol* est supérieur à 0,40 g/l*
• les triglycérides* sont inférieurs à 1,50 g/l*

C’est à votre médecin traitant de fixer la valeur de vos taux personnels en fonction de vos facteurs de risques et de vos antécédents familiaux.

Diabète : repères & chiffres clés
Le diabète toucherait 3 millions de personnes en France.1 million de personnes ignorent qu’elles sont diabétiques…
Le chiffre normal de la glycémie est de 1 g/l à jeun.
• Au dessus de 1,26 g/l à jeun et au-dessus de 2 g/l à n’importe quel autre moment, je peux être considéré comme diabétique.
• Au dessus de 1,40 g/l non à jeun, une prescription médicale s’impose pour une mesure en laboratoire d’analyse médicale.

Quels sont les risques liés à un test positif ?
Le diabète est considéré aujourd’hui comme une véritable maladie cardiovasculaire, responsable de l’obstruction progressive des artères, puis de redoutables complications comme une crise cardiaque voire un Accident Vasculaire Cérébral.
L’excès de glucose dans le sang pendant plusieurs années a un effet toxique et peut également endommager :
• les yeux (jusqu’à rendre aveugle),
• les reins (jusqu’à entraîner une insuffisance rénale chronique imposant une prise en charge par rein artificiel ou greffe rénale),
• les nerfs dont ceux des membres inférieurs pouvant entraîner des ulcérations des pieds et des amputations.

Les risques du diabète

Le glucose dans notre organisme
Le glucose est un sucre que l’on retrouve dans le sang. Il est utilisable par l’organisme et en représente ainsi le principal « carburant ».
Il provient soit des glucides (sucres) de notre alimentation, soit d’une production par le foie à partir des acides aminés (constituants des protéines) et des lipides (graisses).
Tous nos organes ont besoin de cette source d’énergie pour fonctionner. Au niveau de certains organes tels que le foie, les muscles ou les tissus graisseux, le glucose peut être stocké pour un emploi ultérieur.

Le diabète
Test diabète : Première partie
• J’ai plus de 45 ans : Oui / Non
• Je suis sédentaire : Oui / Non
• J’ai soif la nuit : Oui / Non
• Je suis fatigué(e) : Oui / Non
• J’ai toujours faim : Oui / Non
• Je cicatrise mal : Oui / Non
• J’ai du cholestérol : Oui / Non
• J’ai de l’hypertension : Oui / Non
• J’ai un surpoids : Oui / Non

Si vous avez répondu OUI à l’une de ces questions, TESTEZ-VOUS, en passant à la deuxième partie.

Deuxième partie : évaluez votre risque de diabète
• Tour de taille
• Homme > à 101 : Oui / Non
• Femme > à 87 : Oui / Non
• Un de vos parents a-t-il un diabète ? : Oui / Non
• Avez-vous un surpoids net ? : Oui / Non
Calculez vous même votre IMC : (Poids en kg. Taille en mètre). Calcul de votre indice de masse corporel = Poids / (Taille)2. Si votre IMC est supérieur ou égal à 30, c’est un cas d’obésité.
• Pour les femmes : avez-vous eu un enfant de poids de naissance > à 4,5 Kg ? : Oui / Non

Si vous avez une ou plusieurs réponses positives, passez à la troisième partie.

Test diabète : Troisième partie

Contrôlez la présence de sucre dans l’urine
Pratiquez un auto-test sanguin (Résultat > à 1,26)
Si une des réponses est POSITIVE, Parlez-en à votre médecin.

Rédigé par : Comité éditorial Giphar
Relu et approuvé par : Comité éditorial Giphar
Mis à jour le : 21/01/2016

Le diabète est une maladie métabolique qui se définit par une augmentation constante du taux de glucose dans le sang (hyperglycémie).
La glycémie reflète l’équilibre entre les entrées de glucose dans la circulation sanguine et son utilisation par les cellules des différents organes.
On parle généralement de diabète lorsque l’on constate à deux reprises, une glycémie à jeun supérieure ou égale à 1,26 g/l.
La normale se situe entre 0,80 et 1,10 g/l à jeun.
Le diagnostic est le plus souvent fait après un contrôle de la glycémie lors d’une prise de sang demandée par le médecin chez un patient présentant un facteur de risque (diabète type 2) :
• Antécédents familiaux,
• surpoids,
• sédentarité,
• hypertension artérielle,
• excès de cholestérol,
• femme ayant accouché d’un enfant de plus de 4 kilos
• …
sont autant de raisons de rechercher un diabète.

Ce contrôle de la glycémie sera répété tous les trois ans, voire tous les ans en présence d’un facteur de risque afin de détecter précocement toute anomalie. L’excès de sucre dans le sang est dû à un manque d’insuline dans le sang ou à une perte d’efficacité de celle-ci.
L’insuline est une hormone qui permet aux cellules de l’organisme d’assimiler le glucose sanguin et de l’utiliser. Elle est sécrétée par les cellules ß du pancréas.
Si l’insuline est déficiente, au lieu d’être transformé en énergie ou mise en réserve, le glucose s’accumule dans le sang provoquant alors une hyperglycémie.
Le diabète de type 2 est une maladie chronique, d’évolution lente, indolore dont les effets ne sont en général visibles qu’après de longues années.
Les premiers signes, très variables, peuvent être :
• somnolence,
• troubles de la vision,
• picotements et engourdissement des pieds et des mains,
• infections de la peau,
• lenteur de la cicatrisation (notamment au niveau des pieds),
• démangeaisons,
• soif,
• asthénie,
• amaigrissement (surtout de type 2).

Les deux formes de diabète
• Le diabète insulino-dépendant (DID) ou diabète de type I qui existe chez 10 % des diabétiques traduit une déficience de sécrétion d’insuline par le pancréas. Le plus souvent on le découvre au cours de l’enfance ou de l’adolescence.
Ce type de diabète se traite par des injections quotidiennes d’insuline.
• Le diabète non-insulino-dépendant (DNID) ou diabète de type II qui représente la majorité (90 %) des diabètes.
Il apparaît en général après 40 ans, chez des personnes souffrant souvent d’excès de poids. Il est dû à une diminution de la production d’insuline par le pancréas à laquelle s’ajoute souvent une mauvaise utilisation de celle-ci par l’organisme. Le régime alimentaire et une activité physique adaptée, éventuellement associés à des médicaments, traitent ce type de diabète.

Traiter le diabète et prévenir les complications
L’objectif est avant tout de régulariser la glycémie pour prévenir les complications. Afin de suivre le contrôle de la glycémie, des dosages sanguins du glucose seront effectués de façon régulière.
Dans certains cas, notamment lorsque le diabète est récent, un régime alimentaire pour perdre du poids et une activité physique régulière peuvent suffire à éviter l’hyperglycémie. Si cela ne suffit pas, le médecin aura alors recours en complément aux antidiabétiques par voie orale qui stimulent la production d’insuline ou facilitent son utilisation par l’organisme.
Si ces traitements ne sont pas suffisants après un certain temps, il sera possible d’utiliser des injections d’insuline.

Dans le cas du diabète insulino-dépendant, seul le traitement par l’insuline est efficace.
Les différents types de médicaments que votre médecin peut vous prescrire sont les suivants :
• Les biguanides qui favorisent le captage et l’utilisation du glucose par les cellules.
• Les sulfamides hypo-glycémiants qui stimulent la production d’insuline.
• Les inhibiteurs des alpha-glucosidases qui diminuent l’absorption intestinale des glucides.
• Les glinides qui entraînent un pic physiologique d’insuline après les repas.
• Les glitazones qui amplifient les effets périphériques de l’insuline et l’utilisation du glucose.
• L’insuline qui est utilisée uniquement en injection (généralement sous-cutanée).

Les traitements doivent être pris avec une grande régularité pour maintenir la glycémie à un taux normal.
Les traitements ne permettent pas de guérir le diabète mais de diminuer le risque de complications.
Ne prendre aucun médicament sans l’avis du médecin ou du pharmacien !
Voir les médicaments du diabète

Le diabète en chiffres
En France, 3 millions de personnes sont concernés par le diabète. Et pourtant le diabète, de par ses complications, est la troisième cause de décès dans les pays industrialisés.
Le vieillissement de la population, le surpoids (présent chez 53 % des hommes et 69 % des femmes diabétiques), le manque d’activité physique et les modifications des habitudes alimentaires au cours des dernières années sont les principales causes du diabète.
Le facteur héréditaire joue également un rôle important dans le déclenchement du diabète : un enfant ayant un parent diabétique le devient lui-même dans un cas sur trois. Avec deux parents diabétiques, le risque est de 50%.

Les risques du diabète (suite)
L’hyperglycémie pendant une période prolongée expose les diabétiques à de multiples et sérieuses complications en particulier au niveau des gros et petits vaisseaux sanguins, des reins, des nerfs et des yeux.
Le diabète favorise la formation de plaques d’athérome : ces amas graisseux contiennent du cholestérol qui peuvent grossir jusqu’à boucher les vaisseaux sanguins. Le risque de maladies cardiovasculaires augmente alors, l’obstruction de vaisseaux pouvant provoquer des accidents au niveau du cœur (infarctus du myocarde), du cerveau (accident vasculaire cérébral ou « attaque ») ou des membres (artérite des membres inférieurs).
Le diabète augmente également le risque d’hypertension artérielle.
Par ailleurs, l’obstruction des vaisseaux de l’œil peut provoquer une atteinte de la rétine (rétinopathie) pouvant aller jusqu’à la cécité. D’autres complications, rénales ou nerveuses peuvent également apparaître.

Diabète et hygiène de vie
• Une bonne hygiène alimentaire et une activité physique régulière (30 minutes, 3 fois par semaine) sont les piliers de la prévention.
• Supprimer le tabac qui augmente les risques de complications cardiovasculaires en cas de diabète.
• En cas de voyage, il est nécessaire de bien le préparer afin que le traitement ne soit pas interrompu.
• Adopter une hygiène corporelle attentive : soins des pieds, hygiène bucco-dentaire.
• Signaler à son médecin tout antécédent de diabète dans sa famille.
• Faire contrôler régulièrement sa glycémie à jeun à partir de 40 ans.
• La solution la plus efficace en terme de prévention reste un dépistage précoce permettant d’éviter les complications à long terme.

L’indispensable suivi de l’évolution du taux de glycémie

Rédigé par : Comité éditorial Giphar
Relu et approuvé par : Comité éditorial Giphar
Mis à jour le : 21/01/2016

Pour avoir le meilleur suivi du taux de glycémie dans le temps et vérifier l’efficacité thérapeutique des traitements mis en place, il est essentiel d’avoir un indicateur fiable et rétrospectif qui permette de signaler tous les écarts sur une période de 3 mois.
L’indicateur le plus fiable à l’heure actuelle est le dosage de l’hémoglobine glyquée ou HbA1c.

L’HbA1c : qu’est-ce que c’est ?
L’hémoglobine donne sa couleur rouge au sang et permet aux globules rouges de transporter l’oxygène aux organes du corps.
Elle permet également, de par sa réaction physico-chimique avec le glucose du sang (glycosylation), de connaître l’évolution de la glycémie (taux de glucose dans le sang) au cours du temps.
L’Hb1c (hémoglobine glyquée) est la forme de l’hémoglobine la plus adaptée car elle enregistre pendant toute la vie des globules rouges les variations de la moyenne de glycémie.
L’hémoglobine HbA1c reflète donc au mieux le contrôle de la glycémie sur une période de 3 mois.

Importance de l’HbA1c
Le dosage de l’hémoglobine glyquée est donc essentiel :
• pour voir le suivi des mesures hygièno-diététiques conseillées au patients,
• pour suivre l’efficacité des traitements prescrits,
• pour juger le mieux des risques de complications de la maladie.

Hémoglobine glyquée : les chiffres à respecter
La valeur normale de l’HbA1c est comprise entre 3,5 % et 6 %.
L’idéal : ne pas dépasser le chiffre de 7 %. Plus la valeur augmente, plus le risque de complication du diabète augmente.
Quand votre taux dépasse 7 %, il convient de consulter votre médecin pour mettre en place les mesures adaptées (diététique, sport, adaptation des dosages de vos médicaments).

Hémoglobine glyquée : à retenir
• Pour les diabétiques, il est recommandé de doser le taux d’HbA1c tous les 3 mois.
• Une diminution de 1 % du taux de HbA1c, diminue de 20 % le risque de complications.
• Le taux diminue de 1 % environ pendant la grossesse.
• Si, malgré toutes les mesures prises, votre taux est encore supérieur à 7 %, votre médecin pourra être amené à vous traiter par l’insuline.

MORT SUBITE des FOOTBALLEURS 0

MORT SUBITE des FOOTBALLEURS

 

Métropole lilloise Un jeune de 17 ans meurt lors d’un d’entraînement de foot à Bondues
Source : La voix du Nord
http://www.lavoixdunord.fr/439947/article/2018-08-30/un-footballeur-de-17-ans-meurt-lors-d-un-match-d-entrainement

Les secours n’ont rien pu faire pour ranimer Martin, un jeune footballeur, victime, mercredi soir, d’un malaise cardiaque alors qu’il jouait un match amical de préparation. Emmené sous assistance au CHR de Lille, l’adolescent est décédé dans la nuit de mercredi à jeudi. Le football local est sous le choc.

Une Information De Christophe Declercq | 31/08/2018

Mercredi soir, vers 21 h, alors qu’il dispute un match amical à Bondues, Martin, licencié au FC Wambrechies, éprouve subitement des difficultés à respirer. Puis le jeune défenseur s’effondre. Comme il est inconscient, ses camarades le mettent en position latérale de sécurité, sous les yeux de son frère qui assiste à la rencontre.
Les pompiers arrivent sur les lieux, épaulés par le SMUR. Pendant près de trois quarts d’heures, les secouristes vont pratiquer le massage cardiaque,avant d’emmener le jeune sportif âgé de 17 ans au centre hospitalier régional, toujours sous assistance cardiaque.
Mais la triste nouvelle est tombée dans la nuit: Martin n’a pas survécu. Et sur les réseaux sociaux des clubs de foot du secteur, tous les dirigeants lui rendent déjà un vibrant hommage.

Mort subite des footballeurs : cette hécatombe était-elle évitable ?
Source : Ladepeche.fr
https://www.ladepeche.fr/article/2018/04/10/2777445-mort-subite-des-cas-de-malformations-cardiaques-a-repetition.html#
Publié le 10/04/2018 à 17:14, Mis à jour le 11/04/2018 à 08:12.


Dr Michel Charrançon, cardiologue et président délégué de la ligue de football en Occitanie :
« On ne peut pas faire d’IRM cardiaque à tout le monde »
Comment expliquer la multiplication des cas de morts subites ?
Pour l’instant, on n’a aucun élément sur la cause du décès du jeune du Havre. De manière générale, une mort subite de sportif qui intervient avant 30 ans est, la plupart du temps, liée à une malformation passée inaperçue ou indétectable. Il y a aussi des cas qui interviennent après ingestion de substances interdites, comme des produits pour améliorer les performances. Et après 30 ans, il s’agit du vieillissement du muscle cardiaque.
Quel est le protocole de détection ?
Depuis la saison passée, chaque première licence, tous sports confondus, est délivrée après un examen chez le généraliste et un électrocardiogramme dont le suivi doit être renouvelé tous les trois ans. Selon les recommandations du ministère, les sportifs en sections « pros » ou comme chez nous à Castelaurou sont soumis à des examens complémentaires. Et même si tout est normal, cela n’empêche pas que quelque chose peut survenir. Mais on ne peut pas faire d’échographie cardiaque ou d’épreuves de force à tout le monde. Certains éléments échappent à la détection et c’est très dérangeant quand cela arrive, même si ce n’est pas tous les jours.
Comme quoi ?
Faire du sport avec un virus, par exemple, puis survient un pépin. Et on se rend compte que le cœur avait développé une maladie du muscle cardiaque. On peut d’ailleurs s’interroger sur la cause du malaise du cycliste [décédé dimanche sur le Paris-Roubaix]. Ou à l’inverse, certaines anomalies ne sont pas forcément synonymes d’un arrêt de la pratique sportive. Chez nous, à Castelmaurou, il arrive que l’on détecte certaines pathologies mineures et on les suit de très près.
Certains spécialistes évoquent un gène propre aux personnes de couleur. Qu’en pensez-vous ?
Ce n’est pas obligatoire mais ces personnes ont une configuration de cœur particulière. C’est-à-dire que, comparé aux Caucasiens, le tracé de l’électrocardiogramme est différent mais cela ne signifie pas que c’est synonyme de malformations pour autant. En fait, pour savoir s’il y a un gène après un tel accident, peu importe la couleur de peau, il faut proposer des examens cardiaques à toute la famille.
500 cas de morts subites de sportifs par an, ce n’est pas rien. Pensez-vous que le phénomène est lié à l’évolution du football, pour ne parler que de cette discipline ?
Non, je ne crois pas. 500 cas eu égard au nombre de sportifs amateurs, professionnels et du dimanche, c’est un pourcentage heureusement peu important. Et il faut voir quels types de décès on a classés dedans. Pour vraiment savoir, il faudrait effectuer des autopsies à chaque fois. Quand il s’agit de joueurs professionnels, il y a toujours une enquête et ce type d’examens post-mortem. Mais quand on parle de jeunes joueurs, c’est plus rare car ce n’est pas dans les mœurs. Les familles endeuillées font rarement la démarche.
Au centre de formation de Castelmaurou, il n’y a jamais eu de précédents ?
Fort heureusement ! Nos petits, qui arrivent dès 14 ans, subissent des examens cliniques complets chaque année avec une étude médicale de la part d’un staff spécialisé et donc, rompu à l’exercice. Les joueurs doivent aussi passer une échographie du cœur avant et après leurs 18 ans. C’est plus poussé que chez le généraliste mais même en haut niveau, on ne peut pas faire d’IRM cardiaque à tout le monde. Et encore moins à tous les pratiquants du dimanche.
En termes de prise en charge, il n’y a donc pas grand-chose à changer ?
Dans l’absolu, on est couverts avec les premiers examens demandés pour délivrer la licence. Et encore une fois, certaines pathologies sont indétectables. Quand il y a une issue gravissime dans le foot amateur, une cellule d’urgence médico-psychologique (CUMP) est mise en place.
Commentaire
N’oubliez jamais
Les cœurs sont nés pour battre. Pour s’arrêter aussi, bien sûr, mais pas si vite, pas au soleil d’une jeunesse prometteuse, pas dans la vitrine merveilleuse du sport. En quelques heures, deux gamins ont abandonné les choses de la vie sans la moindre alerte, sans le moindre coup de frein, sans même pouvoir dire au revoir. Samba Diop, footballeur du Havre et le cycliste Michael Goolaerts mort en direct en plein exercice de sa passion sur les pavés de Paris-Roubaix dont il rêvait et qu’il découvrait, ont fait les titres du week-end. Ils étaient juste promis en ce début de printemps, à l’anonymat ordinaire qui accompagne et «protège» les espoirs.
La liste des martyrs des stades s’allonge. Les larmes sèchent vite. Le deuil est pressé. Fabio Casartelli, le champion olympique de Barcelone, a été changé en stèle dans les Pyrénées, Jules Bianchi n’aura jamais connu la renaissance du Grand Prix de France de Formule 1 qu’il aurait tant aimé disputer et Thomas Rodriguez, venu de Lannemezan apprendre son métier à Tours, ne sera jamais interviewé par «Paga» sur Canal. Accidents, malaises, chutes, ou plus rares suicides, les champions ou apprentis champions ne sont pas plus épargnés que les jeunes de leur âge qui s’éteignent en sortie de boîte, avec ou sans voiture. Leur mort pourtant nous trouble, nous interroge. Il faut un coupable, un médecin dopeur, un responsable de la sécurité incompétent, un adversaire même. Pourtant ces inacceptables pertes sont… acceptables. Déchirantes certes mais acceptables, bien plus en tout cas que le million et demi de militaires sacrifiés lors de cette première guerre mondiale dont on finit de célébrer le centenaire cette année.
Renforcez les filets, multipliez les examens, chassez les moindres doutes, luttez pour une science toujours plus forte, mais n’oubliez jamais. La mort n’est jamais loin et finit toujours par avoir raison. Pas si tôt, mais toujours.
Patrick Louis

GÉRALDINE JAMMET

SENSIBILISATION de L’ASSOCIATION MEMOIRE DES FOOTBALLEURS à CROIX (Nord)

Dans le cadre de la semaine du cœur organisée par l’IRIS FOOTBALL de CROIX, le Samedi 17 Mars 2018 de 10h00 à 12h00 à la salle Mackellerie de Croix, l’Association MEMOIRE des FOOTBALLEURS a organisé une conférence sur les maladies cardiovasculaires qui a été présenté par le Cardiologue Jean Baptiste LANDEL. Cette conférence a été en partenariat avec l’IRIS football et l’Association FOOTENCOEUR.

MALADIES CARDIOVASCULAIRES 0

MALADIES CARDIOVASCULAIRES

Les maladies cardiovasculaires sont la cause de la Mort subite  de nombreux footballeurs dans le monde. Il est important  d’informer et de sensibiliser les footballeurs du risque potentiel des accidents cardiovasculaires lors de la pratique de ce sport.

Le cœur humain bat en moyenne à une fréquence de 60 à 90 battements part minute. Lors des situations d’effort , le rythme cardiaque peut s’accélérer, et s’adapter ainsi à la demande d’oxygène des muscles. Certaines maladies cardiaques peuvent perturber la capacité du cœur à s’adapter à l’effort.

Si ces pathologies ne sont pas dépistées à temps, elles peuvent entrainer un arrêt cardiaque pendant l’effort; provoquant La Mort subite.

Le football comme tous les sports collectifs réclame aux pratiquants des qualités physiques particulières:

– adresse, détente, vitesse, équilibre et résistance.

Il nécessite en plus un sens tactique accompagné de gestes techniques bien maitrisés. Ce sport très actif et dynamique, impose des changements de rythmes permanents, qui nécessitent de la part des pratiquants une certaine résistance. Les variations de cadences pendant les matchs mettent les corps à rude épreuve, et sont souvent mal supportes d’un point de vue cardiaque.

La visite médicale est indispensable avant la pratique de toute activité sportive, et plus particulièrement le domaine du football. En plus de l’examen clinique, trois autres examens sont indispensables:

 

-L’électrocardiogramme
electrocardiog
L’électrocardiogramme consiste à enregistrer l’activité électrique du cœur. Il permet de dépister la présence de troubles du rythme ou des troubles de la conduction.

-L’échographie cardiaque

L’échographie cardiaque utilise une sonde à ultra-sons qui permet de visualiser sur un écran la forme du cœur. Cette technique permet de dépister des malformations.

-L’épreuve d’effort.

EffortL’épreuve d’effort consiste à marcher sur un tapis roulant. Des capteurs fixés sur le dos et la poitrine, permettent de transmettre l’activité cardiaque sur un écran. Le médecin grâce à ce dispositif évalue la capacité du cœur à s’adapter aux variations des efforts fournis.

Plus d’information sur le test d’effort

Éviter la mort subite avant quarante ans

Mots clés : mort subitehypertension artériellecardiologie

Par Anne Prigent – le 16/11/2012

La moitié des cas sont liés à des maladies cardiaques héréditaires.

Marc-Vivien Foé en 2003 ou Piermario Morosini en 2012. Nous avons tous en tête ces images chocs de jeunes footballeurs qui s’effondrent, foudroyés, en pleine action. Ces décès spectaculaires sont pourtant l’arbre qui cache la forêt. En effet, la majorité des morts subites avant 40 ans surviennent à la maison ou dans la rue, selon une enquête menée par le Dr Andrew Krahn de l’université de Colombie-Britannique (Canada).

En France, la mort subite fait chaque année 40.000 victimes. «Mais seulement mille d’entre elles sont frappées lors d’une activité spor­tive», souligne le Pr Xavier Jouven, cardiologue et directeur du Centre d’expertise sur la mort subite de l’adulte (CEMS). Nombre de morts pourraient être évitées. En France, seulement 4 % des personnes survivent, alors qu’à Seattle, aux États-Unis, ce taux atteint 20 %. En cas de malaise, un seul réflexe: appeler le 15 et pratiquer un massage car­diaque.

La conséquence d’une maladie coronaire

«Dans 90 % des cas, la cause est d’origine cardio-vasculaire», poursuit Xavier Jouven. Après 45 ans, la mort subite est, majoritairement, la conséquence d’une maladie coronaire qui va provoquer uninfarctus du myocarde. Chez les plus jeunes, la majorité des décès seraient liés à des maladies cardiaques non détectées.

Combien sont concernés? «Nous avons peu de données épidémiologiques, car la plupart du temps il n’y a pas d’autopsie réalisée, et le médecin va conclure à la rupture d’anévrisme», explique le professeur Hervé Le Marec, directeur du centre de prise en charge de la mort subite du sujet jeune, à Nantes. Mais les moins de 40-45 ans représenteraient entre 10 et 30 % des morts subites cardiaques. Soit entre  4000 et 12.000 décès par an! «La moitié de ces morts subites sont liées à des maladies héréditaires», explique Hervé Le Marec.

Les alertes passent souvent inaperçues

Les plus fréquentes de ces maladies cardiaques héréditaires sont regroupées, d’une part encardiomyopathies (maladie du muscle cardiaque), d’autre part en troubles rares du rythme. Ces pathologies demeurent souvent invisibles, sans symptômes, jusqu’au premier, souvent fatal: l’arrêt cardiaque.

Certains signes avant-coureurs peuvent parfois survenir, comme un malaise, une syncope ou une perte de connaissance. Mais ces alertes passent souvent inaperçues ou n’inquiètent pas suffisamment. «Un jeune qui a failli se noyer dans une piscine mérite un bilan car­diaque, explique le Pr Antoine Leenhardt, rythmologue à l’hôpital Bichat. Tout comme un enfant pris de convulsions alors qu’il court pendant sa récréation. Ce n’est pas toujours une épilepsie.»

Chez ces populations fragilisées par une pathologie insoupçonnée, le sport est un facteur aggravant. «Chez les sportifs, le dépistage des personnes exposées à ce type d’accident permet de diminuer le nombre de morts. L’Italie, qui a instauré un électrocardiogramme chez tout sportif faisant de la compétition, a vu ce type de mortalité fortement diminuer», explique le Pr Daniel Thomas, cardiologue à la Pitié-Salpêtrière, à Paris.

Dépistage

Mais si pour les sportifs un dépistage est envisageable, les populations à risque demeurent difficilement identifiables. Seul indice: des morts jeunes inexpliquées dans la famille. Une question rarement posée en consultation… En revanche, toute mort subite d’un sujet jeune devrait entraîner un bilan pour toute la famille. «Ce n’est pas facile, car celle-ci vit un drame. Mais c’est indispensable», insiste Antoine Leenhardt. L’enquête familiale s’inscrit dans une démarche de prévention puisque la mort subite risque de toucher les proches du défunt. Or seule une famille sur quatre parmi celles qui sont concernées en réalise un… «Aujourd’hui, nous avons les moyens de prévenir ces morts subites, mais nous avons du mal à repérer ces sujets à risque», regrette Hervé Le Marec.

Hormis les maladies cardiaques héréditaires, un certain nombre de morts subites chez les moins de 45 ans pourraient aussi être liées aux infarctus du myocarde. Si les données épidémiologiques sont inexistantes, les récentes données sur l’augmentation des attaques cardiaques chez les femmesde moins de 55 ans, publiées par le Bulletin épidémiologique hebdomadaire de l’Institut de veille sanitaire, sont inquiétantes.

«Ces résultats laissent supposer une augmentation de morts subites par infarctus du myocarde chez les plus jeunes», reconnaît le Pr Nicolas Danchin, cardiologue à l’hôpital Georges-Pompidou, à Paris. «Le facteur expliquant la hausse de l’infarctus chez les femmes jeunes est sans aucun doute l’augmentation des fumeuses», met en garde le cardio­logue.

L’électro­cardiogramme peut sauver des vies chez les sportifs

le 05/07/2008

Le phénomène de la mort subite a frappé plusieurs athlètes ces dernières années.

Lilian Thuram a découvert en juin dernier, après des années de compétition de haut niveau, qu’il souffrait d’une anomalie cardiaque. Pourquoi ce problème a-t-il été mis en évidence si tardivement ? Si les médecins ne savent pas encore qualifier précisément cette anomalie, hésitant entre une malformation congénitale ou l’évolution particulière du cœur d’un sportif de haut niveau, cette découverte soulève la question de la surveillance médicale des sportifs. Cette semaine, des médecins italiens estiment dans un article publié vendredi dans le British Medical Journal que le fait de soumettre les athlètes qui pratiquent un sport de compétition à une évaluation cardiovasculaire avec des électrocardiogrammes au repos et à l’effort permettrait de sauver un certain nombre de vies.

Le phénomène de la mort subite, ou arrêt cardiaque brutal, a déjà frappé des sportifs de haut niveau comme les footballeurs Marc-Vivien Foé, international camerounais, ou Antonio Puerta, du FC Séville. En décembre 2005, le ­Français du FC Utrecht David Di Tommaso décédait à 26 ans, dans son sommeil, d’une crise cardiaque apparemment liée à un trouble du rythme. À l’heure actuelle, en France, la majorité des fédérations sportives exigent pour toute pratique à haut niveau un bilan cardiaque, avec électrocardiogramme (ECG) au repos. L’ECG d’effort est en général demandé pour les plus de 35 ans. Les contraintes sont bien plus importantes pour ceux qui développent une carrière internationale. En Italie, cela fait vingt-cinq ans que les athlètes qui veulent pratiquer un sport en compétition officielle doivent subir deux électrocardiogrammes, un au repos et un à l’effort. Cette obligation a permis à l’équipe de ­Francesco Sofi, de l’Université de Florence, d’analyser les données concernant 30 065 sportifs soumis à cette évaluation cardiovasculaire.

Les «faux positifs»

L’ECG au repos a permis de repérer 348 sportifs (sur les 30 000) présentant des anomalies et l’ECG d’effort en a détecté 1 459 (sur 30 000). Sur les 159 personnes déclarées inaptes au sport pour des problèmes cardiaques (troubles de la conduction, bradycardie…) identifiés à la suite de ces ECG, seulement six auraient été repérées par les seuls examens physiques et entretiens avec le médecin (soit le bilan de base, encore suffisant dans plusieurs pays européens). Et huit sur dix n’auraient pas été repérées par le seul ECG au repos. « Ces résultats plaident en faveur des ECG au repos et d’effort pour détecter des anomalies cardiaques, comme des troubles du rythme ou des maladies coronaires, chez les personnes pratiquant des sports de compétition, particulièrement chez les plus âgés », concluent les chercheurs.

Leur utilisation de routine soulève plusieurs questions, selon les auteurs, comme le problème des « faux positifs » qui entraînent des examens complémentaires coûteux et peuvent inquiéter inutilement. Dans un éditorial publié dans le British Medical Journal, le Dr Jonathan Drezner, de l’Université de Washington, estime qu’inclure l’ECG dans l’évaluation préalable à la pratique d’un sport de compétition permettrait de détecter davantage d’athlètes risquant une mort subite du fait d’anomalies cardiovasculaires silencieuses.

Un jeune adulte décède d’une « mort subite ». Les circonstances de son décès ressemblent à celles d’un autre membre de la famille, mais personne ne se l’explique. Dans plus de 50% des cas, la mise en place immédiate d’une étude familiale permet d’identifier la cause du décès, de l’expliquer aux proches et de prévenir la survenue d’une mort subite chez d’autres membres à risque de la famille. C’est pour offrir cette prise en charge globale que les professeurs Vincent Probst et Hervé Le Marec ont créé le centre de prise en charge dédié à la mort subite du sujet jeune dans les locaux de l’institut du thorax du CHU Nantes.


L’équipe du centre de prise en charge de la mort subite du sujet jeune

Contact du centre : tél. 02.40.16.57.14 ou courriel

Identifier, comprendre et prévenir la mort subite du sujet jeune :

En France, la mort subite, c’est près de 40 000 décès par an, soit 10 fois plus que les accidents de la route. Chez les sujets de 1 à 22 ans, la mort subite représente 1 décès sur 10. Malgré les campagnes de sensibilisation aux gestes qui sauvent et la mise en place de défibrillateurs automatiques dans les lieux publics, la mortalité en cas d’arrêt cardiaque reste supérieure à 95%.

Chez les patients de plus de 45 ans, la mort subite est, le plus souvent, la complication d’une maladie cardiaque déjà connue ou d’un infarctus du myocarde. A l’inverse, chez les sujets jeunes, les morts subites surviennent majoritairement chez des personnes n’ayant jamais eu de symptômes.

Jusqu’à récemment, aucune prise en charge ne pouvait être proposée aux familles qui restaient dans l’incompréhension de ce qui avait pu conduire au décès brutal et dans l’angoisse que d’autres membres de la famille subissent le même sort.

Des études récentes ont montré que près de 50% des morts subites du sujet jeune étaient liées à des causes héréditaires et génétiques. Grâce à une évaluation clinique approfondie des membres de la famille et éventuellement une analyse génétique autopsique du sujet décédé, il devient donc possible d’établir un diagnostic, même a posteriori.

Identifier la cause de la mort subite permet une meilleure acceptation du décès par les familles : la disparition d’un proche n’est plus un événement incompréhensible mais la conséquence d’une maladie. De plus, l’enquête
familiale s’inscrit dans une démarche de prévention puisque la mort subite risque de survenir chez d’autres membres de la famille.

Etablir le diagnostic et faire le dépistage de la maladie au sein de la famille est décisif car cela permet la mise en place d’une prévention qui fera quasiment disparaître le risque de mortalité. Si les outils de diagnostic et de prévention existent, la difficulté majeure réside dans la capacité à mener l’analyse familiale et la possibilité d’accéder à l’ADN du sujet décédé.
Pourquoi un centre dédié « mort subite du sujet jeune » ?

L’expérience de Vincent Probst et Hervé Le Marec au sein du centre de référence national pour la prise en charge des maladies rythmiques héréditaires de Nantes, qu’ils dirigent depuis 2004, a été déterminante dans cette initiative.
En effet, l’histoire des familles suivies par l’équipe montre que les enquêtes familiales débutent souvent à distance d’un décès, voire après la survenue de plusieurs morts subites, et une fois le diagnostic posé.
Or, des enquêtes familiales et des analyses immédiates pourraient aider à prévenir la survenue de nouvelles morts subites grâce à un diagnostic systématique.

Le centre de prise en charge de la mort subite du sujet jeune se développe donc dans la région des Pays de la Loire avec les équipes du SAMU :
Un prélèvement sanguin est désormais effectué systématiquement chez tout sujet de moins de 45 ans victime d’une mort subite inexpliquée.
15 jours après le décès, l’équipe du centre contacte les proches pour expliquer et mettre en place le dépistage familial. Les membres de la famille sont orientés vers le CHU de Nantes et son réseau de centres de compétence pour y suivre les examens diagnostiques pendant une demi-journée.
Parallèlement, le prélèvement sanguin effectué sur le patient décédé est séquencé : on analyse les quelques 100 gènes impliqués dans la mort subite afin d’identifier la maladie ou le syndrome en cause.

Le centre de prise en charge de la mort subite du sujet jeune est la structure indispensable à la réalisation des enquêtes familiales et au dépistage des causes de mort subite. Du diagnostic au suivi des familles, la prise en charge est assurée par des spécialistes du domaine : infirmières et attachés de recherche clinique, cardiologues-rythmologues, généticiens, biologistes et psychologues. Ils sont les garants de la fiabilité et de la qualité des résultats.

Le centre de prise en charge de la mort subite du sujet jeune a ouvert ses portes le 21 septembre 2012. La presse en parle :

publié le 31 juillet 2014

par le Pr Jean-Noël Trochu, chef du service de cardiologie et maladies vasculaires

    TEST D’EFFORT

Epreuve d'effort 2Qu’est-ce que le test d’effort ?

On l’appelle également électrocardiogramme (ECG) d’effort. C’est un électrocardiogramme réalisé en faisant un effort physique.

Il consiste à enregistrer votre rythme cardiaque et votre pression artérielle au cours d’une série d’exercices physiques réalisés sur un vélo, type vélo d’appartement, ou sur un tapis de course inclinable.

Il permet d’évaluer la perfusion de votre coeur à l’effort et donc de dépister des atteintes coronaires.

Ce test d’effort est proposé après un questionnaire médical et un examen réalisé par votre médecin.

Comment se déroule l’examen ?

Dans une salle d’examen ordinaire avec un appareillage simple.

Vous êtes installé sur un vélo d’appartement ou sur un tapis roulant.

Le médecin ou l’infirmière place des électrodes autocollantes sur votre poitrine et un tensiomètre sur votre bras.

Le médecin explique ensuite le fonctionnement de l’appareil et le rythme à adopter.

Ces préparatifs sont suivis d’un premier enregistrement de l’électrocardiogramme, ainsi que d’une mesure de votre tension au repos.

L’exercice est progressif, facile au départ, il s’intensifie par la suite.

Votre effort doit être constant aussi longtemps que possible.

Dites ce que vous ressentez. Le médecin ou les infirmières vous interrogeront régulièrement à ce propos.

A l’issue de l’exercice, poursuivez les mouvements quelques minutes sans résistance afin de récupérer. L’enregistrement des données ne s’achève qu’avec le retour aux valeurs normales.

Ce n’est pas un examen douloureux, mais il demande un effort.

L’examen présente-t-il des risques ?

L’épreuve d’effort en cardiologie est bien codifiée et encadrée. Elle est réalisée par un cardiologue assisté d’une infirmière ou d’un autre médecin. Le cardiologue s’assure que vous ne présentez pas de contre-indications à la pratique de l’examen.
Avant et pendant l’examen, votre cœur fait l’objet d’une surveillance. Vous signalerez pendant l’examen la survenue de toute difficulté ou symptôme. Les risques de survenue d’un trouble cardiaque sont faibles et toutes les précautions sont prises pour les éviter.

Combien de temps dure-t-il ?

10 à 15 minutes pour l’examen proprement dit et 15 minutes de préparatifs.

Ménagez-vous une heure de repos à l’issue du test.

Où m’adresser si je dois bénéficier d’un tel examen ?

C’est votre médecin qui décide du lieu le plus approprié. Il s’agira dans tous les cas d’un milieu hospitalier avec des structures de réanimation à proximité, qui permettra la prise en charge d’une éventuelle complication.

Et les résultats ?

La plupart du temps les résultats sont remis immédiatement.